NASSER MARTIN-GOUSSET

Choreographer Nasser Martin-Gousset is deliberately pop-oriented, at ease with chic or romantic tendencies, utterly rock-minded, inevitably glamorous. He is forever hunting for dreamy icons floating at the back of our memories, misty and evanescent images from times past, yet curled up at the very heart of our society. An exceptional dancer and unique choreographer, Nasser Martin-Gousset has followed his own route, away from the austere minimalist trend and from the pretence of conceptual art. With him, movement and scenery answer each other; propagation occurs in nervous starts, lurching or fluidly undulating hips; suddenly the move is petrified in mid-course. After Peplum (2006), a venomous epic of Hollywoodian passions, after Comedy (2008), a festive incursion into the restless insouciance of the 60′s, Pacific dives into the heart of the 70′s, undermined by the whole variety of heedless excesses. Meshing together pure dance, radiant atmospheres and a cinematographic grammar, Martin-Gousset explores what is beneath the surface and unfolds the action like a thriller: a blue immensity, the stillness of the day, bodies lying on the beach… James Bond’s shadow lurks on the horizon.

Chorégraphe Nasser Martin-Gousset, né d’un père égyptien et d’une mère corse, se forme tout d’abord au théâtre auprès notamment d’Alain Peillon, avant d’entrer au Conservation national de région de Lyon. Il dansera ensuite avec Karine Saporta, Dominique Petit, Sasha Waltz, Meg Stuart, et surtout Josef Nadj lui aussi aux confins du théâtre et de la danse avec qui il collabore sur de nombreuses créations. En 1996, il fonde sa propre compagnie qu’il nomme La Maison. Résolument pop, volontiers chic ou romantique, carrément rock, glamour toujours, Nasser Martin-Gousset chine les icônes rêveuses qui flottent dans les mémoires, indécises évanescences d’époques enfuies et pourtant lovées au plus intime de la société. Danseur exceptionnel et chorégraphe singulier, il a frayé sa route à l’écart des rigueurs minimalistes comme des poses conceptuelles. Le mouvement chez lui résonne sur le décor, se propage en sursauts nerveux, déhanchés chaloupés et fluides ondulations, brusquement pétrifiés dans leur course. Après Péplum (2006), épopée vénéneuse des passions hollywoodiennes, Comedy (2008), virée festive parmi l’inquiète insouciance des sixties, Pacifique plonge au coeur des années 70, minées par la folle inconscience des excès en tous genres. Tressant danse pure, atmosphères irradiantes et grammaire cinématographique, Nasser Martin-Gousset scrute sous la surface et tourne l’action comme un polar : immensité bleue, journée étale, corps exposés en bord de plage… la silhouette de James Bond rôde à l’horizon.

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