With a wink to Charles Bukowski’s cult character Henry Chinaski, choreographer Kylie Walters coaxes six testosterone-crazed men to live through an evening of debauchery and revelation. Trapped in a rock-band’s home studio as they try to finish their new album, this live concert/show collides virtuoso Belgian rock duo I Love Sarah’s (Jeroen Stevens/Rutger De Brabander) scorching math rock with five of Scotland’s best dancers (David Hughes Dance) amongst copious amounts of beer and bravaderie. On stage, a homemade, squat-style space has been flung together, decked out with a drum kit and the musicians’ instruments. This place is like a drop-in center, a halfway house for low life to hang out, play, dance, drink and dream – or maybe hallucinate. Low-fi beginnings become hi-fi horrors as the fine line between recognizable every day reality and bizarre fictive world is trampled.The rock-den sessions become a playing field for old grievances, one-upmanship and drunken reconciliations.Vicious drumming, cutting wit and cunning moves form a microcosm of manhood stretching from sex-driven smut to sublime creative insight.Chiseled beauty from the sweat covered wreckage of the night.
Avec un clin d’oeil à Henry Chinaski, personnage culte de Charles Bukowski, la chorégraphe Kylie Walters incite six hommes shootés à la testostérone à traverser une soirée de débauche et de révélation. Piégés dans le studio d’un groupe de rock en train de terminer son nouvel album, ce concert live/show fait s’entrechoquer le math rock torride du duo virtuose belge I Love Sarah (Jeroen Stevens/Rutger De Brabander) avec cinq des meilleurs danseurs de l’Ecosse (David Hughes Dance) dans un excès de bière et de bravaderie.Sur scène, un espace fait de bric et de broc rappelle un squat, dans lequel sont insérés la batterie et les instruments des musiciens. Cet endroit est comme un centre d’accueil, un lieu de transition pour racaille. On y glande, on y joue, on y danse, on y boit, on y rêve et peut-être même on y hallucine. Un démarrage lo-fi aboutit à des horreurs hi-fi tandis que la frontière étroite entre réalité quotidienne reconnaissable et un monde fictif étrange est piétinée.Les sessions dans cet antre rock deviennent le terrain de jeu propice à leurs vieilles rancunes et rivalités et aussi à des réconciliations bien arrosées. Tambourinage brutal, esprit acerbe et mouvements malins forment un microcosme de masculinité alternant entre obscénités triviales et prise de conscience créative sublime.
Beauté sculptée des décombres de la nuit couverts de sueur.
